Aujourd'hui était une journée qui avait bien commencer pour moi. J'avais été au conservatoire et toute la journée, j'avais des cours de violon avec des professeurs différents. Certains étaient stricts et d'autre pas. Mais aujourd'hui, un professeur m'avait demandé quelque chose de particulier. Il m'avait demandé de remplacer un de ses étudiants de dernière année lors d'une fête de charité, il me semble.

Je n'avais pas l'habitude de se type de lieu, enfin, j'en avais eu l'habitude quand j'étais jeune. Quand mon père et mes grands-parents étaient encore en vie, tout petit, on m'emmener dans se type d’événement. Mais à l'heure actuelle, je n'ai plus ma place parmi eux. Les gens de la haute société, j'étais un paria pour eux. Le fils d'un riche qui pour certains les avaient humiliés en les arnaquant. Certain d'entre eux avaient perdu beaucoup et n'avaient pas revu leur argent. Et ils n'étaient pas prêts de le revoir.

J'avais le trac, je stressais vraiment. J'avais enfilé des beaux vêtements, ils n'étaient pas à moi. Je n'avais pas assez d'argent pour m'en offrir un. Mais un de mes camarades de conservatoire m'en avait prêté un. Je n'étais pas à l'aise dedans, je stressais à cause de cette soirée. Mais j'avais promis à mon professeur de remplacer son étudiant malade.

J'avais pris les transports avec mon violon et mon beau costume, certain me regardait de bas en haut, j'avais l'impression d'être une bête de foire. Je baissais la tête, j'avais les joues rouges. C'était quelque chose d'habituelle chez moi.

Après avoir marché pendant un moment, je me retrouvais devant le bâtiment. C'était un bâtiment luxueux. Cela me stressait encore plus. Je dois faire des efforts, je dois être à la hauteur de cette soirée. C'était une soirée de charité, l'argent n'allait pas être pour eux, ni pour nous, c'était pour une association, pour aider les autres. C'était une bonne chose.

J'entrais dans le bâtiment, en me pressentant à un homme à l'entrée. Celui-ci me dit de suivre un autre homme et c'est ce que je fis. Il me conduisait vers plusieurs personnes, des musiciens, sûrement mes collègues de la soirée. Je tremblais un peu, j'étais le dernier arrivé en plus et j'étais rouge comme une tomate.  

« Bonjour, je m'appelle Oscar Campbell. Je remplace Oliver qui ne peut pas être présent car il est souffrant. J’espère être à la hauteur et ne pas faire de fausse notes. J'ai appris vos morceaux ce matin. » Je les regardais avec un grand sourire et mes joues roses. « J’espère ne pas vous faire honte. Mais sachez que je suis ravie de vous rencontrer tous. » Je sortait mon violon de son étui, j'étais prêt à jouer.