Caractère

Il a un don pour s’exprimer. Il sait organiser ses pensées et les retranscrire parfaitement à l’oral. Lorsque la situation l’exige, il fait preuve d’une éloquence remarquable. Pourtant, plus que quiconque, il se plaît dans son mutisme, ne prend la parole que rarement s’il n’y est pas obligé. Sauf lorsqu'on cherche sciemment à l'énerver. Il n’est pas du genre à se laisser emporter dans des excès de colère, mais il refuse de s'aplatir devant qui que ce soit. Il a sa fierté, sans être présomptueux, il connaît sa valeur et refuse qu’on le rabaisse, au point même de se mettre à dos plus fort que lui.

Il est habile pour cacher ses émotions. Enfin aujourd’hui c’est ce que l’on dirait de lui. La vérité est qu’il est particulièrement émotif, il ne sait pas particulièrement réguler ses émotions et prend à cœur chaque remarque même la plus anodine. Souvent au dépens de sa raison. C’est le trait de sa personnalité qu’il honnit le plus. Ce n’est qu’avec le temps qu’il a enfin appris à revêtir un masque de politesse pour camoufler sa vraie personnalité.

Sous son perfectionnisme, se cache une peur de l’échec. Il ne croit devoir sa valeur qu’à ses réussites. Il est son pire juge, rien de ce qu’il fait ne trouve grâce au yeux de sa conscience. Sans même s’en rendre compte, il a une piètre estime de lui-même, il pense être un engrenage dispensable, un élément dont on pourrait facilement se passer. Il croit ne pas en faire assez pour mériter sa place dans ce monde, peu importe le nombre de fois où on essaye de le détromper. Ses proches s’accordent pour le trouver un peu névrosé.

On sait qu’il est digne de confiance, son sérieux ne lui permet pas d’être vicieux et il a un sens des responsabilités exacerbé pour son âge. Il régit sa vie avec une rigueur presque militaire et son sens de l’organisation le ferait presque passer pour un maniaque. Bien sûr, il est trop têtu pour avouer qu’il est extrême de classer les épices par ordre alphabétique.

À tort ou à raison, il est d’une dévotion sans faille envers ses proches. Il lui faut du temps avant d’accorder sa confiance, mais dès qu’elle est acquise, c’est pour la vie. Il n’y a aucun extrême qu’il ne s’épargnerait pour le bien de ceux qu’il considère comme sa famille, rien qu’il ne refuserait de faire pour eux, aucun risque qu’il n’encourerait pas si on venait à s’en prendre à eux.
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Histoire

It's all good til it goes bad

C’est dans un foyer plutôt modeste qu’il vient au monde. D’un couple banal et sans histoire, sa mère est enseignante auprès d’enfant à peine plus vieux que lui et son père un petit médecin sans prétention dont seul une poignée de patients fidèles connaît le nom. À eux deux, ils formaient un couple parfait. À eux trois, ils étaient une petite famille idéale. Inutile de vivre à Saturne ou Jupiter pour être heureux, leur petit appartement à Uranus leur suffisait amplement. Leur petite routine quotidienne avait tout pour les contenter. Du moins, c’est ce que crut Learco jusqu’à ses 8 ans.

Il n’y eut pas de signe avant-coureur, pas même de grosse dispute présageant la fin. Ce jour-là, il se souvient d’avoir vu sa mère assise en face de son père à la table du salon alors qu’on l’avait envoyé dans sa chambre espérant qu’il aille se coucher tôt. Ils eurent une longue discussion, pendant laquelle il put entendre les cris étouffés de son père. Et dès le lendemain, sans qu’on ne lui dise rien, leur appartement se vida petit à petit des affaires de sa mère jusqu'à ce que plus aucune trace de sa présence ne persiste. Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que son père et lui.

Par la suite, il y eut plusieurs changements, et une myriades de petits détails qui empêchaient Learco de regretter sa mère ou même de demander où elle était partie. Son père ne sourit plus, il ne lui parle presque plus, chaque mot, chaque phrase est arraché au bout de longues batailles où Learco s’acharnait à le sortir de son mutisme et même lors de ses rares occasions, il ne retrouvait que l’ombre de celui qui l’avait élevé. Tous les matins, il le voyait se lever, partir travailler, rentrer à la maison, pour ensuite aller se coucher, dans une routine si bien huilé que tout paraît mécanique. Et par un étrange jeu d’association, Learco devenait peu à peu comme lui calquant son comportement sur le sien. C’est peut-être à cette période que Learco commença à lui en vouloir. Mais avec le recul, il se dit que son père faisait probablement de son mieux.

Ils déménagèrent. Loin de leur petit appartement douillet, ils atterrirent dans un logement miteux au cœur de Neptune. Encore une fois, aucune explication ne fut accordée à Learco. Et à vrai dire, il n’en avait pas réellement besoin, leur changement de quartier était probablement en lien avec le fait que son père avait, du jour au lendemain, arrêté de se rendre dans son cabinet. Cependant, ils étaient tous deux bien mieux préparés que lors du départ de sa mère. Son père continua d’exercer son métier malgré la perte de son droit d’exercer la médecine et faute de mieux Learco l’accompagnait à chacune de ses consultations entre Décumbiture et dans les bas-fonds de Neptune. Ironiquement, son père n’a jamais eu autant de clients qu’en changeant de quartier.

La vie ne fut pas qu’une longue descente dans les abîmes. Il se trouva happé dans le rythme éclectique d’une bande de gosse tout aussi mal foutu que lui. Des gamins des rues, des pièces disparates que l’on aurait jamais imaginé ensemble et pourtant ils devinrent inséparables. Au bout de ce qui lui sembla une éternité, il réapprit à sourire aux côtés de cette nouvelle famille. Learco passa son temps à suivre ce groupe et à panser les bobos des plus bagarreurs ou juste des plus maladroits tel le maillon fidèle d’une chaîne parfaitement soudée.

Si un bonheur n’arrive jamais seul, c’est tout aussi valable pour le malheur. À moins que Zodiac n’ait prévu un très mauvais mois aux Capricorne cette année-là ? Qui sait. Pour sa défense à cette période, il ne lisait pas encore son horoscope. Son père le quitta aussi abruptement que ne l’avait fait sa mère il y a des années de cela. De tout ce qu’il pouvait lui infliger, Learco pensait bien que c’était la seule chose qu’il lui épargnerait. Alors, encore, il subit et tente du mieux qu’il peut de s’adapter. Vaguement, il se rend bien compte qu’on ne veut pas le laisser seul, tous vont de leur petite excuse pour éviter qu’il ne se retrouve seul, Sorrel plus souvent que les autres ceci dit. Et encore aujourd’hui, il jurerait qu’il n’aurait pas craquer si le destin ne s’était pas acharné si un accident n’avait pas menacé de lui arracher un énième membre de sa famille.

Écrasé sous le poids de l’impuissance, il se réfugie dans les livres juste pour trouver l’ombre d’une solution, un moyen d’apaiser sa douleur. Ils n’avaient même pas d’argent pour une opération et s’offrir des médicaments semblaient presque être un rêve indécent. Alors faute de mieux, il cherche sa solution du côté des substances illicites mais plutôt que de faire confiance aux charlatans parcourant les rues de Décumbiture et aux poisons qu’ils vendent, Learco se met en tête l’idée folle qu’il peut faire mieux que tout ce qui circule dans le quartier. Au final, c’est d’une de ses expériences les moins raté que vint l’idée de vendre le produit de ses nuits blanches. Encore une fois, Learco est un pessimiste, il est le premier à condamner cette entreprise et à la vouer à l’échec. Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui encore il a tort. Que ce soit le groupe qu’il nomme Ragnarök ou même le Valhalla qu’il a créé, les deux ont un succès qui n’est plus à prouver.

À y réfléchir, il a passé la majorité de sa vie à s’imaginer médecin, voire chirurgien avec un peu de chance. Pourtant c’est bien ses connaissances en Chimie qui le dressent au-dessus du lot et c’est ainsi qu’il intègre l’Université d’Uranus. C’est presque avec amertume qu’il est de retour dans son quartier de naissance, pour peu, il pourrait croire à une cruelle ironie. Il n’a qu’à fermer les yeux et il peut aisément s’imaginer tout perdre une fois de plus et finir au fond du fossé comme il y a autant d’années auparavant. Sauf que cette fois, il vit en colocation aux côtés de Sorrel, son ami de toujours ayant obtenu grimpé au rang de petit-ami.

Résumé de l'Histoire

Naissance à Uranus, d’une mère enseignante et d’un père médecin.
Sa mère a divorce de son père.
Le père sombre peu à peu dans la dépression, et il perd son droit d’exercer la médecine. Learco et lui finissent à Neptune.
Le père continue d’exercer illégalement à Decumbiture et Learco l’accompagne dans ses consultations.
Learco rencontre le groupe de gosse avec qui il formera un gang.
Accident d’un des membres du groupe.
Création officiel du Ragnarok
Quitte Neptune pour étudier à l’université

Te voilà officiellement validé !

Ooooh un chimiste

J'ai hâte de voir le petit couple évoluer sur le forum.

Aaaah la télépathie, c'est si cool comme don ! La version visuelle est vachement sympa, c'est original.

A un husky blanc qui perd beaucoup de poil et une garde-robe composée à 90% de vêtements noirs.

Ayant une tante avec beaucoup de huskys, je compatis. La période de la mue ça doit être sympathique ta garde-robe.

En tout cas c'est un personnage fort intéressant que j'ai hâte de voir évoluer !

Bienvenue parmi nous ! Nous te proposons de te débarrasser des tâches ingrates tout de suite, comme ça, ce sera fait.

Eh oui, on fight la procrastination ici ! Cette vilaine, là, nah !

Il te faudra donc commencer par faire tes Recensements, et lorsque ceci sera fait, tu pourras te diriger vers la partie gestion pour poster ta Fiche de Liens. Ces deux passages sont obligatoires.

C'est tout ! En tout cas, tout ce qui est obligatoire. Si tu le souhaites, il y a pleins de choses à faire : la chronologie, le répertoire des rps, ton starry love, ... Mais pour tout ça, c'est si tu le veux.

Ben oui, on est pas des gens méchants, on va pas te surcharger !

Tu peux aussi penser à remplir ton profil, si ce n'est pas déjà fait. Faire les offres d'emplois de ton entreprise si tu en as envie. Faire des pré-liens si tu veux un groupe ou un lien en particulier. Bref, fais ta vie !

Et voilà, tu peux désormais commencer à rp ! Amuses-toi bien parmi nous, jolie petite étoile. Le Staff reste à ta disposition si tu as besoin.

Des bisous !